Préparer sa reconversion

Comme nous l’avons vu dans la partie « le marché du bien-être », ce marché est en pleine croissance, et de nombreuses opportunités d’emplois s’offrent aux nouveaux arrivants, sous différents statuts (salarié, libéral, autoentrepreneur, etc.).

On observe que plus de 50% des français rêvent de devenir leur « propre patron » et que 9 sur 10 sont prêts à envisager la reconversion. Les Français sont de plus en plus nombreux à franchir le pas. Le nombre de création d’entreprise est en croissance constante depuis quelques années et ceci notamment grâce à la création du statut d’autoentrepreneur qui a permis de faciliter les démarches administratives. En France, il y a 1.3 millions d’auto-entrepreneurs en 2019.

Le désir de reconversion dans le domaine du bien-être peut se faire à tout âge (30, 40, 50 ou encore 60 ans). Les principales motivations sont le désir d’indépendance, la recherche d’un métier qui a plus de sens, le contact humain, la perte d’un emploi, la prise de conscience d’un mode de vie qui dégrade notre santé (après une maladie, un Burn out, une dépression, etc.), le retour à la nature, etc.

Même si le marché du bien-être est en croissance depuis de nombreuses années, la reconversion ou une formation continue dans ce domaine doit être abordée avec sérieux et après avoir bien mûri son projet. En effet, le développement d’une activité dans ce domaine, comme toute création d’entreprise doit être préparée en ayant conscience du niveau d’investissement personnel, familial et financier que cela implique. Les statistiques sont implacables et près d’une entreprise sur trois survies au bout de trois ans d’existence. Cette phase de réflexion et de maturation du projet permet de minimiser les risques et d’optimiser ses chances de réussite si le choix de la création est acté.

Avant de se lancer, il sera nécessaire de faire un bilan personnel (qui êtes-vous, que cherchez-vous avec cette reconversion, avez-vous besoin d’être accompagné, quelles sont vos compétences, les compétences qu’il vous manque, vos qualités, vos défauts, quelle est votre idée, quel sont vos objectifs en termes de rémunération, etc.). Il faut savoir comment vous serez capable de gérer l’incertitude liée à l’indépendance. En effet, lorsque l’on est salarié, il peut y avoir un côté rassurant en sachant combien vous allez être rémunéré chaque fin de mois. Le statut d’indépendant peut être anxiogène avec l’incertitude du volume du chiffre d’affaires, la saisonnalité du chiffre d’affaires, le fait de se retrouver seul pour tout faire, etc.

Ensuite, il sera important de prendre le maximum d’informations sur le secteur d’activité, les règles législatives du métier, le métier, rencontrer des professionnels, etc.

Le projet d’installation doit être pensé par l’acquisition de deux types de compétences :

On remarque également que les entreprises et les entrepreneurs qui se font accompagner ont plus de chance de réussir leur installation. Il existe des structures adaptées comme des pépinières, des couveuses, des associations d’aide à la création d’entreprise, qui peuvent vous suivre dans ces projets de création pour développer et pérenniser votre activité.

Quoi qu’il en soit, avant toute inscription à nos formations nous sommes à votre disposition par mail, par téléphone ou en rendez-vous individuel, pour vérifier avec vous l’adéquation entre notre offre de formation et votre projet, et si besoin, nous pourrons vous proposer un programme de formation personnalisé. Nous abordons ensuite dans les formations longues tous ces aspects liés à l’installation dans un module spécifique nommé « vie professionnelle ».